Promotions... Mode d’emploi

Comme tout le monde, j'essaie de faire des économies.

Je retourne mes poches, j'essaie de n'acheter que l'essentiel (pas facile...), je ramène mon déjeuner au travail... J'ai même demandé une augmentation à mon chef! Mais en ces temps de crise, il m'a appris qu'il était désolé de ne pouvoir me donner satisfaction... (de toute façon, crise ou pas crise, il trouvera toujours un excuse!)

Alors quand je reçois les prospectus de mon supermarché préféré, je me précipite pour repérer les promotions.

En fait, pour savoir s’il y a réellement une réduction des prix, il faut une référence. La mienne est le prix au kg (ou au litre). A force d’acheter chaque semaine les produits de tous les jours (lait, eau, huile, sucre,…), je connais les prix. Et je n’achète que si c’est intéressant.

Il m’est parfois arrivé de tomber sur une soi-disant bonne affaire, alors que cela ne l’était pas ! Donc méfiance…

Moralité de l’histoire : faire bien attention que ces promotions sont bien des … promotions !

Lakshmi

City Salad – Les fermes urbaines

A Lyon, une ferme urbaine va ouvrir ses portes en 2016.

Une ferme (partenariat comportant aussi INSA Lyon et Bonduelle) va produire des salades « hors sol », sur des plateaux alignés verticalement, les racines baignant dans un substrat nutritif et les feuilles à la lumière de la bonne longueur d’onde pour permettre un développement optimal. Selon le site du Point, la salade arrivera à maturité en 49 jours. Le rendement attendu sera de 283 salades/m². Et la production sera locale, puisque la distribution se fera sur Lyon et ses alentours.

Cela ressemble à de la science-fiction. Ou plutôt une production industrielle aseptisée. Loin de la lumière naturelle et de la terre-mère…

Et pourtant, si on y regarde bien, je trouve que ce projet est une excellente idée.

Beaucoup de pays s’attendent à une raréfaction de leur surface agricole (comme en GB vers 2030) et les sols cultivés doivent faire face à une pollution des terres avec l’apport d’engrais industriels, sans parler des conséquences sur les nappes phréatiques et le circuit de l’eau.

Ces fermes permettraient de ne consommer que les quantités de substrat nécessaires et surtout diminuer les pesticides. La pollution serait maitrisable. Et surtout, le circuit local de distribution contribuerait à l’aspect écologique et bio de ce type de production.

D’autant plus que les salades produites seraient vendues avec leur substrat (les racines toujours dans leur motte de terre), ce qui permet de les conserver plus longtemps.

Bref, le gaspillage alimentaire pourra être évité.

Je trouve que ce projet est une excellente idée et sera sans aucun doute une solution contre le manque de terres agricoles, la pollution et  pour une meilleure alimentation.